Si la présence d’un cancer se confirme, les patients peuvent être pris en charge à Gonesse et à Saint-Denis. “Nous prenons en charge à la fois les patients qui reçoivent un résultat positif à l’issue d’un dépistage et ceux qui sont à un stade beaucoup plus avancé de la maladie et qui souffrent parfois d’occlusions intestinales”, détaille le Docteur Mohand Benoufella, chirurgien viscéral et digestif à Gonesse.
Dans les deux centres hospitaliers, à l’issue des examens (IRM, TEP Scan etc.), le dossier du patient est présenté lors d’un comité pluridisciplinaire réunissant les chirurgiens, oncologues, gastro-entérologues, radiologues, infirmiers et soins palliatifs dans l’objectif d’élaborer la meilleure stratégie selon le cas. “Les patients sont ensuite reçus avec leurs familles, nous leur expliquons toute la procédure, ils sont préparés plusieurs jours avant l’intervention et sont suivis jusqu’à 5 ans après l’opération”, détaille le Docteur Rodolfo Romero, chirurgien viscéral à Saint-Denis.
Selon la localisation et la gravité du cancer, une chimiothérapie peut-être prescrite avant la chirurgie. “La chimiothérapie permet de stabiliser la maladie ou de réduire la taille des tumeurs mais la chirurgie est le seul traitement curatif”, explique le Dr Romero. Chaque année, de nombreux cas sont pris en charge au niveau du système digestif chaque année dans les deux établissements, qui utilisent des techniques micro-invasives pour ces interventions. “Elles permettent une meilleure cicatrisation et une meilleure récupération”, développe le Dr Benoufella. En l’absence de complications, le patient peut en effet quitter l’établissement 4 à 5 jours après l’opération.